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Fusion

Depuis janvier 2002, la faisabilité d'une fusion entre les communes de Mézières, Servions, Montpreveyres* et nous-mêmes est à l'étude.

Il en ressort les premiers travaux suivants:
(Montpreveyres nous a rejoint en cours de travaux d'où parfois les propos ne parlant que de trois communes)

Projet de regroupement des communes

Pourquoi regrouper nos trois communes ?

Le projet de regrouper nos trois communes est d'abord le prolongement naturel de leur collaboration de plus en plus étroite dans pratiquement tous les secteurs d'activité communale.
Les Cullayes, Mézières et Servion travaillent ensemble depuis de nombreuses années dans le domaine des écoles et du ramassage scolaire au sein de l'AIESM. Elles participent au même fonds de soutien dans les domaines culturel et sportif, au même centre médical de Champ-de-Plan. Leurs sociétés locales agissent fréquemment de concert. Leurs corps de sapeurs-pompiers mettent en commun équipements et formation. Mézières et Servion ont le même téléréseau. Les Cullayes et Mézières sont toutes deux membres de la COREL, etc. Ces collaborations ont progressivement développé d'excellents rapports de voisinage et une vision souvent très proche des problèmes et de leurs solutions.
Ce projet répond aux voeux compréhensibles de la Constituante et des autorités politiques vaudoises de simplifier le découpage politique du canton et de réduire le nombre des communes. Mais il exprime la volonté de nos trois communes de piloter elles-mêmes leur destin et de s'en donner les moyens, plutôt que de le voir imposer de l'extérieur. Quelques exemples récents ont en effet montré ce qui pouvait sortir de l'imagination administrative ou politicienne. Avant d'être enterré, le projet cantonal Orgaterr envisageait de lier notre région à la Broye, direction Avenches et Payerne, alors que notre population vit en osmose, pour le travail comme pour les loisirs, avec la région lémanique, direction Lausanne ou Vevey-Montreux. Il y a quelques mois, le projet de nouveau découpage politique du canton d'un député vaudois aboutissait même à rattacher nos trois communes à trois districts différents...
Ce projet répond aussi à la complexité de plus en plus grande des problèmes que les communes doivent traiter et qui nécessitent des compétences de plus en plus techniques et étendues. Quelles que soient la disponibilité et la qualité des équipes municipales, cette évolution implique de pouvoir recourir régulièrement à des compétences professionnelles spécifiques, soit au sein de l'administration communale, soit en sous-traitance. Or, aucune des communes de notre dimension ne peut s'offrir cet appui pour elle seule. Il est aujourd'hui nécessaire de mettre nos moyens en commun pour être en mesure de répondre de manière adéquate aux exigences de notre société et aux attentes de la population.
Ce projet vise enfin à dynamiser le développement durable et la création d'emplois dans nos communes. L'expérience montre qu'un lien existe entre le poids démographique d'une commune et le nombre des emplois qu'elle accueille. Dans le district d'Oron comme ailleurs, ce sont les plus «grandes» communes, qui génèrent proportionnellement le plus grand nombre d'emplois, sans qu'elles disposent toujours de vastes zones artisanales ou industrielles. Le regroupement de nos trois communes pourrait ainsi contribuer à développer l'activité économique locale et à freiner l'essor du travail pendulaire.

Sur quels principes fonder ce regroupement ?

Démocratie directe.Une fois élaboré, le projet de regroupement sera naturellement soumis aux conseils législatifs de chacune des communes concernées. Mais ce sont les citoyens qui auront le dernier mot lors d'une votation populaire organisée simultanément dans les trois communes. Séances d'information et débats précéderont ce scrutin.
Identité villageoise. Le projet sera conçu de manière à préserver les identités villageoises. Les Cullayes, Mézières et Servion garderont leur nom en tant que villages de la future commune. Ils conserveront également les plans directeurs, les plans de zone et les règlements de construction qui les régissent. Un concours sera organisé auprès de la population pour le choix du nom de la future commune.
Fiscalité stable. Le taux d'imposition de la future commune devrait être calqué sur le taux actuellement le plus favorable dans les communes concernées par le projet.
Administration intégrée. Il n'y aura pas de suppressions de postes au sein des administrations communales actuelles. Les économies d'échelle, si économies d'échelle il y a, seront utilisées pour renforcer les compétences de la nouvelle commune en fonction des besoins constatés.
Ouverture. Le projet de regroupement est ouvert aux communes voisines, à toutes les communes du district dont le territoire prolonge celui des Cullayes, de Mézières ou de Servion. Ces communes sont invitées à se joindre au projet pour autant qu'elles adhèrent sans réserve aux quelques principes posés ci-dessus.
Vos municipalités vous tiendront régulièrement informés sur l'avancement de ce projet qu'elles ont pour objectif de concrétiser avant la fin de la présente législature.
Signatures pour les 3 municipalité
Suivi de projet
Le 24 janvier dernier, jour anniversaire de l'indépendance vaudoise, les trois municipalités des Cullayes, Mézières et Servion vous ont annoncé le lancement du projet de regroupement des trois communes, en prenant l'engagement de vous informer régulièrement sur l'avancement du projet. Cette deuxième communication à l'ensemble de la population a pour objet de préciser comment les choses vont se dérouler.
Première étape: l'étude du projet (2002)
Le projet de regroupement des trois communes doit d'abord être étudié.
Il s'agit de pouvoir répondre à toute une série de questions déterminantes. En voici quelques exemples, mais cette liste n'est pas limitative:
  • Pourquoi une commune de 2'700 habitants répondrait mieux aux missions qu'une commune doit remplir plutôt que trois communes de 600 à 1000 habitants ?
  • Comment organiser l'administration de la future commune de manière à améliorer l'efficacité et la qualité des prestations offertes à la population ?
  • Est-il possible, financièrement, de fixer le taux d'impôt communal de la future commune au niveau du taux le plus bas actuellement en vigueur dans les trois villages ?
  • Comment mettre en commun le patrimoine des trois communes et leurs investissements? Le chiffre de la dette par habitant, par exemple, doit être comparé aux investissements et au patrimoine de chaque commune. La situation est en effet toute différente si ces investissements génèrent des revenus réguliers (un immeuble locatif par exemple) ou n'en génèrent pas (l'éclairage public par exemple).
  • Comment harmoniser les différents règlements ou systèmes de gestion existant dans les trois communes, par exemple dans le domaine des eaux ?

  • C'est la réponse à ces différentes questions, et à beaucoup d'autres, qui montrera si le projet est viable, s'il permet aux trois communes de mieux assurer ensemble leur avenir. Pour disposer des informations nécessaires, les trois municipalités ont constitué pour l'instant cinq commissions où chacune d'entre elles est représentée par l'un de ses membres. Ces cinq commissions étudient en priorité les domaines suivants:
  • Administration générale
  • Finances et budget
  • Patrimoines communaux
  • Règlements communaux
  • Infrastructures communales (les réseaux d'eau par exemple).
Deuxième étape: le débat démocratique (2003-2004)
Dès que les informations recueillies permettront de répondre, d'une manière ou d'une autre, aux questions qui se posent, les trois municipalités ouvriront le débat sur les conclusions de l'étude avec les membres des conseils législatifs (conseil communal ou général), et avec l'ensemble des citoyens.
Ce débat pourra vraisemblablement s'ouvrir en 2003. Il prendra la forme de commissions de travail au sein des conseils législatifs et de séances d'information et de discussion avec la population.
Si vous souhaitez cependant nous transmettre dès maintenant une suggestion ou une remarque, vous pouvez le faire en vous adressant par écrit à la municipalité de votre commune.
Troisième étape: la décision (2004)
Si les conclusions de l'étude sont positives, le projet devra prendre la forme d'une convention signée entre les trois communes, conformément aux dispositions de la loi vaudoise sur les communes.
C'est cette convention qui fera l'objet d'un préavis commun des municipalités soumis aux conseils législatifs de chacune des communes. Elle sera ensuite soumise aux citoyens lors d'une consultation populaire organisée simultanément dans les trois communes.
Cette procédure devrait intervenir en 2004.
Un projet conduit dans la transparence
Il est pour le moins inhabituel qu'une municipalité annonce deux ans à l'avance le dépôt d'un préavis auprès du conseil législatif, en manifestant la volonté d'ouvrir le débat à l'ensemble des citoyens.

En agissant de cette manière, nos trois municipalités ont voulu:
  • Souligner l'importance du projet
  • Manifester la volonté de travailler dans la transparence
  • Pratiquer une politique d'information et de débat
  • conforme à une société ouverte et démocratique.
C'est dans cet esprit que vos municipalités se sont mises au travail sur ce projet et continueront de vous tenir régulièrement informés sur son avancement.
L'avancement du projet de regroupement des quatre communes des Cullayes, de Mézières, de Montpreveyres et de Servion se poursuit. Comme vous le savez, ce projet est étudié par plusieurs commissions intercommunales au sein desquelles les quatre municipalités sont représentées. Après la publication des résultats des travaux prioritaires de la commission des finances, le 1er octobre dernier, cette quatrième communication à l'ensemble de la population des quatre communes a pour objet de présenter les résultats des travaux de la Commission de l'administration générale.
Si vous souhaitez nous transmettre une suggestion ou une remarque concernant ce document, vous pouvez le faire en vous adressant par écrit à la municipalité de votre commune.
Rapport de la Commission de l'administration générale
La commission a étudié le fonctionnement des autorités politiques et de l'administration de la future commune et les mesures qui devraient être prises pour assurer les deux objectifs essentiels du projet:
  • Assurer le fonctionnement efficace d'une seule commune politique (au lieu de quatre) tout en préservant l'identité de chaque village.
  • Organiser l'administration de telle manière qu'elle permette de renforcer les compétences professionnelles et d'améliorer la qualité des prestations fournies à la population.
  • Ce document résume les principales conclusions de la commission constituée des syndics des quatre communes.
    Fonctionnement des autorités et de l'administration
    1. Les quatre communes ne formeront plus qu'une seule commune politique. Le nom de la future commune sera déterminé suite à un concours ouvert à toute la population. Mais le nom de chaque village sera conservé. Pour être très concret, les panneaux à l'entrée des villages porteront la mention Les Cullayes (respectivement Mézières, Montpreveyres, Servion), commune de ... (s'inscrira ici le nom de la future commune). Pour prendre un autre exemple, nous serons dans la situation des habitants des villages de Villars, commune d'Ollon, ou de Clarens, commune de Montreux.
    2. La nouvelle commune politique n'aura qu'un seul exécutif (municipalité), un seul législatif (conseil communal), une seule administration.
    3. Le Législatif de la nouvelle commune sera composé du nombre de conseillères et conseillers communaux requis par la loi sur les communes vaudoises, en fonction de la population de la future commune au 31 décembre 2005.
    Le siège du législatif sera itinérant. Cela signifie que le conseil communal siègera alternativement aux Cullayes, à Mézières, à Montpreveyres et à Servion.
    4. La Municipalité de la nouvelle commune sera composée de cinq membres, dont un syndic. Son siège sera à Mézières. La fonction de syndic sera rémunérée comme un emploi à 20% de telle manière que le syndic soit à disposition de la commune au moins un jour par semaine.
    Les municipalités sortantes proposeront une liste commune de cinq candidats aux prochaines élections communales, de manière à permettre la représentation de chacune des communes du regroupement au sein de la future municipalité.
    5. L'Administration de la nouvelle commune disposera d'un siège central à Mézières. Mais un bureau d'accueil des habitants sera maintenu dans chacun des trois autres villages du regroupement, avec les heures d'ouverture actuelles à Servion et des heures d'ouverture augmentées aux Cullayes et à Montpreveyres. De cette manière, la population pourra trouver bureau ouvert, de manière large, à Mézières. Mais celles et ceux qui voudront se rendre au bureau de leur village pourront le faire comme aujourd'hui, voire à des plages horaires améliorées.
    La liaison entre tous les postes informatiques de la nouvelle administration communale permettra d'accéder à l'ensemble des données de base depuis n'importe quel poste, qu'il soit implanté dans l'un ou l'autre des quatre villages.
    6. Le regroupement ne donnera lieu à aucun licenciement de collaboratrices ou de collaborateurs des quatre communes. Ils seront regroupés au sein d'une même administration communale, en fonction de leurs compétences et de leurs cahiers des charges. Ils seront employés, dans toute la mesure du possible, sur le territoire de la commune qui les a engagés avant le regroupement.
    Ce regroupement permettra de mettre en oeuvre certaines synergies et simplifications et de dégager des ressources humaines pour l'amélioration des prestations.
    7. La nouvelle commune négociera les modifications de statuts nécessaires avec les associations intercommunales dont les quatre communes du regroupement sont membres, ensemble ou séparément.
    8. Les bourgeois de chacune des communes du regroupement deviendront bourgeois de la nouvelle commune avec les mêmes droits qu'aujourd'hui.
    La Commission de l'administration générale
    13 novembre 2002.
    La communication sur l'avancement du projet se poursuivra avec la présentation, d'ici à la fin de l'année, du résultat des travaux des autres commissions.
    Cette cinquième communication à l'ensemble de la population des quatre communes concernées par le projet de regroupement a pour objet de présenter les résultats des travaux de la Commission des eaux. Comme vous le savez, le projet de regroupement est actuellement étudié par plusieurs commissions intercommunales au sein desquelles les quatre municipalités sont représentées.
    Si vous souhaitez nous transmettre une suggestion ou une remarque concernant ce document, vous pouvez le faire en vous adressant par écrit à la municipalité de votre commune.
    Rapport de la Commission des eaux
    Dans les domaines de l'adduction et de la distribution de l'eau ainsi que du service de l'épuration, la commission s'est fixée comme objectifs:
    1. Clarifier les partenariats instaurés (associations intercommunales).
    2. Analyser et comparer les règlements de chaque commune.
    3. Faire l'inventaire des infrastructures existantes.
    4. Identifier les différences en matière de recettes et de perception des taxes.
    5. Identifier les investissements futurs.
    Ce document résume les principales conclusions de la commission constituée des municipaux en charge du dicastère des eaux des quatre communes.
    Constats communs au domaine de la distribution de l'eau et au service de l'épuration
    Règlements.
    Le contenu des règlements est similaire. Les ajustements d'articles devraient pouvoir se réaliser sans difficulté.
    Taxes. L'élaboration d'un nouveau règlement commun relatif aux taxes perçues lors des raccordement, transformation, agrandissement, abonnement et location de compteur supprimera les différences actuelles.
    Investissements. Le regroupement ne nécessitera pas de dépenses d'investissements d'infrastructures autres que ceux inhérents à l'entretien et à la rénovation des réseaux de distribution, d'évacuation et d'épuration actuels.
    Constats spécifiques au domaine de la distribution de l'eau<
    Partenariats. La commune de Mézières, en plus de son réseau communal, partage en parité un approvisionnement complémentaire avec la commune de Carrouge par le biais de l'Association pour l'exploitation des sources des Moilles (AESM).
    Pour la commune de Servion, l'Association des eaux Servion-Ferlens-Essertes (SFE) est propriétaire des réseaux de ces trois communes.
    Les communes de Mézières, de Montpreveyres et l'Association des eaux Servion-Ferlens-Essertes sont membres de l'Association intercommunale des eaux du Jorat (AIEJ), instance gérant les surplus d'eau, alors que Les Cullayes ne l'est pas.
    Infrastructures. Les quatre communes sont propriétaires de sources avec un débit important et bénéficient d'un approvisionnement d'appoint. Cette situation favorable devrait, moyennant quelques aménagements qui seront définis dans le cadre de l'établissement des Plans directeurs sur la distribution de l'eau (PDDE), garantir un approvisionnement autonome.
    Prix de vente de l'eau. Les disparités actuelles du prix de vente de l'eau sont le reflet des différences de capacité productives et d'autonomie de chacune des communes. La mise en commun des ressources permettra une harmonisation du prix de vente au citoyen.
    Constats spécifiques au domaine de l'épuration
    Partenariats · Les communes des Cullayes et de Montpreveyres possèdent chacune une STEP communale.
    La commune de Servion possède une STEP en commun avec la commune d'Essertes.
    La commune de Mézières est liée par une convention avec le Service intercommunal d'épuration des eaux usées de la région de Mézières (SIEMV), ledit service regroupant 6 communes (Carrouge, Ferlens, Mézières, Ropraz, Vucherens, Vulliens et une partie de la commune de Corcelles-le-Jorat).
    Infrastructures. La capacité théorique des STEP permet encore de faire face à un développement raisonnable de la population. Des travaux doivent être poursuivis pour mettre à niveau les réseaux d'épuration mais leur réalisation est indépendante d'une décision ou non de regroupement des communes.
    Conclusion:Le regroupement des quatre communes ne devrait pas poser de problèmes majeurs sur les plans financier et technique, s'agissant de l'adduction, de la distribution et de l'épuration. Les négociations qui auront lieu avec les associations intercommunales dont les quatre communes du projet de regroupement sont membres, ensemble ou séparément, définiront les modalités de collaboration et de répartition des charges avec la nouvelle entité.
    La Commission des eaux
    19 décembre 2002.
     
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